Qu’y a-t-il de commun entre une plateforme collaborative permettant de louer l’appartement d’un particulier, un objet connecté mesurant la pollution de l’air, et une application cartographiant les zones urbaines dangereuses ? Outre le fait qu’elles reposent sur un équipement ou service numérique, elles impliquent un certain degré de collaboration entre acteurs et justifient leur existence par la poursuite d’objectifs sociaux ou environnementaux. Pourtant, comme le souligne par exemple Juliet Schor dans “Debating the Sharing Economy” (Great Transition Initiative, October 2014), les effets néfastes de certaines d’entre elles pourraient bien l’emporter sur leurs avantages, d’où l’ambigüité de ces « innovations sociales numériques » (ISN, ou digital social innovation –cf. NESTA).
Dès lors, ces innovations ne sont-elles qu’un pâle reflet d’une mode passagère ?
Pour en savoir plus, lisez notre article : De l’ambigüité des innovations sociales numériques.
Pour le citer : Gossart, C. & Ozman, M. (2017). De l’ambigüité des innovations sociales numériques. INESS Blog, 24 mai, https://digitalsocinno.wp.imt.fr/?p=170.